- Pas de spoilers (ni sur les saisons précédentes) -
Voilà quatre mois que la quatrième et ultime saison de The Walking Dead de Telltale s’est terminée. Il était déjà évident pour moi que j’allais en faire un article ou une vidéo... mais je crois que j’avais besoin de la digérer un peu et de la replacer dans son contexte quelque peu particulier avant de pouvoir la juger.
De retour sur les rails
La saison 1 de
The Walking Dead fait partie de mes jeux préférés. J’avais même consacré
ma toute première vidéo (5 ans déjà) au studio Telltale Games.
La saison 2 était elle aussi d’excellente qualité et réussissait haut la main le pari d’évoluer tout en conservant la même charge émotionnelle. Quant à la
saison 3 : A New Frontier, elle fut une grosse déception pour beaucoup. Peuplée de personnages sans âme aux réactions épidermiques et incohérentes, fatigante à vouloir nous orienter sans subtilité vers une intrigue amoureuse et surtout, totalement à côté de la plaque sur la base du jeu : nous faire incarner un tout nouveau personnage qui se trouve confronté à Clementine (le personnage principal des deux premières saisons)... pour qui le joueur prend logiquement parti dès le départ.
La série épisodique de Telltale débutée en 2012 devait donc prendre fin avec cette quatrième saison. Si, au fil des années, la saga est progressivement passée du point’n’click au film interactif à QTE avec de moins en moins de phases de recherche, force est de constater que cette saison 4 vire à fond dans cette direction. Le générique d’ouverture est déjà très cinématographique, esthétique, poétique, un poil décalé et annonciateur de bonnes surprises pour cette conclusion.